Ceci est la Belgique

Quand j’étais ado (point « coup de vieux »), on dansait sur ça. La New Beat, que ça s’appelait. C’était en gros une sorte de mélange entre techno et synth pop, réduit à sa plus simple expression et avec un tempo relativement bas.

There was a brief period between 1987 and 1989 where Belgium, of all places, was pushing the envelope in electronic music. It preceded England’s ‘second summer of love’ and was probably our equivalent of it, in that a whole generation’s lives quite rapidly became based around taking ecstasy, dressing up, going clubbing and dancing to an odd, slowed down hypnotic mix of New Wave, Acid, EBM and everything else that sounded good. New Beat became a real craze that would attract thousands of ravers from all over Europe to Belgium’s newly thriving club scene every weekend and inspired hundreds of releases that stormed the Belgian charts, regardless of it being completely ignored by the media and radio because it was not seen as « real » music. It was counterculture of the cheapest kind and due to its massive success, it quickly became very cheesy and novelty based, but there was an amazing side to New Beat that was dark and messed up and our mix is based on those releases, with a few hits thrown in for good measure.

C’est mixé de main de maître par Soulwax. Et ça démonte.

Merci à Noki de m’avoir fait (re)découvrir tout ça ! <3

Du bon son de chez nous

J’aime bien quand les lecteurs de Cafzone nous envoient des liens vers de chouettes découvertes musicales. Déjà, parce que ça me permet de court-circuiter les billets « K-Pop » de Caféine, mais aussi parce que ça rajoute des artistes dans ma liste de trucs à suivre. Et comme je suis un boulimique de nouveaux sons, the more the merrier comme on dit dans la langue de Britney Spears.

Voici donc Jabberwocky, des petits gars de Poitiers, qui font une electro toute mimi, teintée de new disco, aux douces senteurs d’Alphawezen, le son parfait à écouter en se prélassant au soleil avec une Grim’ fraîche à la main.

Merci à Thomas pour la découverte !

Massage de ventre à la belge

Allez hop, je profite de cet espace pour faire un peu d’auto-promo. Deux petites mixtapes de 30 min chacune, avec que des maxis des années 80, pas de remixes récents ou de reprises, les eighties pur jus. La sélection est purement subjective et inclut exclusivement des morceaux que je kiffe vraiment. Si si, même le Zinno.

Volume 2

Du wob wob qui parle aussi à ton coeur

Les gens qui me connaissent savent que je ne suis pas particulièrement fan de brostep (et non de dubstep, je précise vu que tout le monde semble faire la confusion). Skrillex et tous ses copycats « bruitistes » me filent plus la migraine qu’autre chose. Mais de temps à autre, je tombe sur des productions qui font un usage intelligent des « growling basses » pour habiller des mélodies qui me retournent le cœur, dans le bon sens du terme (comme l’excellent album de Trifonic).

Ce coup-ci, ce sont les Anglais de Koven qui m’ont mis la tête à l’envers, avec ce redoutable « More Than You » qui envoie du pâté avec une certaine véhémence. Comme j’aime.

Merci à Hybrid pour la découverte.

Huit minutes d’humanité

Quand on interroge Patrick Stewart sur la violence à l’égard des femmes, on sent que le sujet le touche de très près, et que sa collaboration avec Amnesty International est tout sauf un « publicity stunt ». Huit minutes d’humanité simple et touchante.

Ci-dessous, l’explication de cette intervention par Heather Skye, la jeune femme à l’origine de la question.

This was my question to Sir Patrick Stewart at Comicpalooza 2013. I wanted to thank Patrick Stewart for his speech at Amnesty International it personally help me put a name to the abuse, sexual abuse in my case, I had experienced in the past. He responded very passionately and the last thing I thought I would get at was a heartfelt hug.

When he embraced me he told me « You never have to go through that again, you’re safe now ». I just kept thanking him.

I hope everyone who needs help in abusive or violent situations has the courage to do so. There are people willing and ready to help you. There are hotline numbers a little farther down.

Et pour ceux qui veulent compléter leur lecture, Heather s’est également exprimée à propos de cette belle et brève rencontre, sur son blog.