Ce qu’il y a de bien quand je m’éclipse au Texas pour mes « vacances » annuelles, c’est que mes potes de là-bas en profitent toujours pour me faire découvrir des séries télé obscures, à côté desquelles j’étais complètement passé. Séries européennes, bien entendu, ce qui n’est pas sans une certaine ironie.
Parmi ces joyaux de l’étrange, j’ai retenu pour vous Garth Marenghi’s Darkplace. Le pitch en deux mots: un écrivain à succès plutôt mégalo, ressemblant curieusement à un certain Stephen, nous narre le making of d’une fausse série télé qu’il a inventée, produite, réalisée, et dans laquelle il tient bien entendu le rôle principal.
Au cours des six épisodes qui composent cet OVNI télévisuel, on a donc droit à de larges extraits de la fameuse série (délicieusement estampillée « années 80 »), entrecoupés d’interviews des membres de l’équipe. C’est con, très con, mais paradoxalement aussi très bien écrit. Et vous savez à quel point je suis sensible à ce genre de choses. Le pastiche est savoureux, bien vu, et les auteurs (Matthew Holness et Richard Ayoade) s’en donnent à coeur joie, allant même jusqu’à inventer un faux « tube de l’été » et de lui donner vie dans ce court clip improbable.
Pour les curieux et ceux qui ont plus de temps, je vous glisse aussi les huit premières minutes du pilote, juste assez pour vous rendre accro.
« Blood! Blood. Blood… and bits of sick. »
C’est excellent (dans le genre 3ième degré).
Vous pouvez retrouver certains des acteurs dans la série anglaise IT Crowd (à pisser de rire), dont la 3ième saison viens juste de recommencer !
;-)
Bin merde, il a bien changé Didier Bourdon.
Mais non il n’a pas changé =)
On en a la preuve ici. On apprend juste qu’il avait un sacré accent anglais.
(ou américain ou je ne sais quoi, mais il parle manifestement bien anglais quoi)
C’est anglais, donc.
J’adore ! Merci de faire découvrir des trucs comme ça. Je rajoute à l’intégrale du "coeur a ses raisons" (si c’est compatible).