Ambiance secousse

La Saga Africa a tourné à la comédie dramatique sur la scène de Forest National, célèbre salle de concert bruxelloise (en Belgique, donc, mon plat pays qui est le mien). Yannick Noah, le tennisman/zoukeur préféré des Français, a littéralement pété un câble en pleine représentation.


« Oh putain, je pète un câble là… »

Je vous copie/colle un extrait du papier paru sur le site de la Dernière Heure (quotidien « people » de chez moi) parce qu’ils expliquent ça mieux que moi…

« Mardi soir, juste avant de quitter la scène, Yannick Noah annonce qu’ici se termine le premier concert et qu’il revient dans dix minutes, avec ses musiciens, pour un second show avec des chansons qu’ils aiment, histoire de se (et de nous) faire plaisir. Le concept semble intéressant, et la plupart des spectateurs restent. Yannick et ses musiciens se relaient pour reprendre les tubes de Téléphone, Noir Désir, Seal, The Who, AC/DC, Oasis, Dutronc, les Rolling Stones, Lou Reed et même Jacques Brel, sans oublier Bob Marley, bien entendu. Noah fait un petit clin d’oeil à Annie Cordy en reprenant à plusieurs reprises La bonne du curé

Mais les minutes défilent, il se fait tard et le public fatigué déserte la salle. Et c’est devant à peine 300 personnes que Noah et ses musiciens continuent leurs reprises de moins en moins énergiques et de plus en plus longues. Le chanteur, la personnalité élue préférée des Français, refuse de partir malgré l’heure avancée. À minuit et demi, les lumières se rallument, la sécurité s’impatiente. Yannick nargue tout le monde : « On paiera les heures supplémentaires ! » et demande qu’on éteigne les lumières dans la salle. Devant la désobéissance des techniciens, il s’énerve, devient insultant, voire vulgaire. Après quelques gestes obscènes, devant un public peuplé de jeunes enfants, les techniciens obtempèrent et le show continue avec Mets ton doigt dans mon c…« 

Monica avait raison : le fun, c’est bien quand c’est fait avec discipline.

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13 comments

  1. Eh ben…faut quand même qu’il pense a se reposer, ça ressemble à une grosse décharge de stress non ? Ou il est comme ça parfois ? Je le connais pas très bien, je vois très bien qui sait, mais pas au niveau comportement ( i.e. si c’est déjà arrivé au paravent)

  2. Dans un sens c’est rafaîchissant de voir un artiste qui compte pas ses heures et reste pour faire plaisir et se faire plaisir. Mais dans un cadre comme celui là, c’est pas un petit bar… il y a toute une logistique, des assurances, des contraintes et des mecs qui doivent ranger et nettoyer derrière dont il se fout complètement.
    Un peu la grosse tête? En tout cas sur la fin ça devait être bien marrant…

  3. BoYoB > ce sont surtout les techniciens qui ont fait la gueule en l’occurence, le public (enfin ceux qui sont restés jusqu’au bout) n’a pas eu l’air de se plaindre des prolongations mais plutôt de son attitude envers les employés de la salle…

  4. Bah les techniciens pour moi ce sont les roadies, ils font partie du staff de Noah et si l’ambiance du tour est bonne, ils doivent supporter ces "extras" avec plaisir.
    Après, ce sont les locaux (sécurité, propreté) qui peuvent faire la gueule, mais si le département "culture" d’une municipalité commence à se payer une mauvaise réput’ chez les artistes, ça leur retombera tôt ou tard sur le coin de la gueule.

  5. Et puis "devant un public peuplé de jeunes enfants…" jouer "Téléphone, Noir Désir, Seal, The Who, AC/DC, Oasis, Dutronc, les Rolling Stones, Lou Reed et même Jacques Brel, sans oublier Bob Marley" tard dans la nuit, je doute qu’il restait beaucoup de gamins à ce moment là.
    Perso si je vais voir Juliette ou Higelin dans la salle de ma ville et que ce sont les gars de la sécurité qui rallument les lumières, je leur envoie une belle salve de sifflets. M’enfin, l’info est tirée d’un journal pipol… Si c’avait été dans des pages culture ou bien un magazine musical, ça aurait été traîté autrement. Mais dans ces torchons, il n’y a que l’événementiel qui fasse vendre…

  6. La fin de l’article :
    " Après les techniciens, ce sont les musiciens qui abandonnent l’artiste. Ils saluent et sortent de scène, l’air franchement désolé. Yannick terminera son concert, contraint et forcé, à 1 h 05 du matin, sous le regard menaçant de la sécurité. "

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