Les vendeurs d’amour

J’adore le Japon, malgré ses (nombreux) défauts. Ce pays ne cesse de me fasciner par ses contradictions, dont je vous fais souvent part sur ce blog. Aujourd’hui, nouvelle découverte, les hosts clubs pour femmes. Je savais que ça existait, mais ce reportage nommé « Tale of an Osaka love thief » est définitivement à voir si ce pays vous intéresse. Des prostitués / hôtesses (mais pas que ce genre-là) qui payent pour avoir à leur tour une fausse affection, c’est… troublant. Surtout quand les mecs en questions fondent en larmes quand ils sont eux-mêmes perdus dans leurs sentiments et la culpabilité vis-à-vis de leurs clientes. Les 10.000 à 50.000 dollars de salaire mensuel qu’ils gagnent ne soignent visiblement pas tout. 1h15 de voyage dans un Osaka perturbé, merci Google Video.

9 comments

  1. Très intéressant.
    Je ne suis pas spécialement intéressé par le Japon, bien que toujours un peu fasciné par les différences qu’il porte, mais j’ai trouvé le documentaire très riche et prenant (ainsi que simplement mais bien réalisé). Voilà prenant.

    Merci en tout cas !

  2. A noter, "The Great Happiness Space : Tale of an Osaka Love Thief" (nom complet) a décroché le prix du meilleur documentaire au 60e Festival International de cinéma d’Edimbourg. Sachant que ce festival était à la base dédié aux docus, justement, ça veut dire quelque chose… Sinon je le materai bien, mais j’aimerais bien trouver une version un peu moins pixelisée (1h15 de vidéos "petits carrés" j’ai du mal, même si le fond du sujet est le plus important).

  3. Au début du reportage je me disais "mais quelle nana, célibataire, peut bien se permettre de claquer $1000 ou $2000 ou $5000 par SEMAINE pour avoir un *beau* mec attentionné 20 min à elle, sans sexe ???" Ce n’est que vers la moitié du sujet que le réal dévoile que ce sont presque toutes des call girls qui touchent des paquets de pognon. Et là ça prend tout de suite beaucoup plus de sens. Heu… en fait pas trop oO

    En tout cas, on sent la détresse morale, chez les hosts comme chez les clientes.

  4. Les hommes qui payent pour le sexe et les femmes pour les sentiments, ça à un côté tellement cliché … et pourtant …

    Quand tu vois la nana qui se prostitue pour pouvoir continuer à payer son host, tu te dis que le cercle vicieux est bien bouclé, surtout pour les filles, vu que les hosts ne doivent pas trop avoir besoin des services payants des demoiselles.

    Et pour les mecs le fait de vivre dans un monde fait de mensonges et hypocrisie la majorité du temps ne doit pas aider à garder une bonne santé mentale (cf. Issei qui avoue à la fin ne plus tellement savoir qui il est en realité à force de jouer le jeu…).

    Excellent reportage, merci.

    P.S: Manque plus qu’un troisième ouvre un cabinet de psychothérapie pour s’en foutre plein les fouilles des deux côtés …

  5. Je me doutais bien que le host club de l’academie Ouran (http://www.manga-sanctuary.com/o... n’était pas purement frictionnel, mais je n’aurais jamais cru que les "riches clientes" de ce genre de club etaient principalement des call girls. ca fait un beau cercle effectivement

    bon il faudra que je trouve 1h15 pour mater ca moi

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