Diggin’ in the Carts

Je suis tombé dans les jeux vidéo en 1979, je bosse dans le milieu depuis 1993 et, malheureusement, j’ai parfois l’impression d’avoir fait plus que le tour, de tout connaitre, de lire / entendre / voir les mêmes anecdotes dans chaque dossier ou reportage. Raté. Il est temps de ranger cette “blasitude” au placard. Diggin’ in the Carts m’a collé une grosse baffe, merci à nothuman pour le link !

C’est quoi ? Une série en 6 épisodes d’environ 15 minutes, agrémentée de “Hidden Levels” de 1 à 2 minutes, qui décortique la progression de la musique du JV jap’ de l’ère 8-Bit jusqu’à l’arrivée du CD et la “fin du game”.

La Playlist complète permet de déguster le tout dans l’ordre, vidéo de promo en prime. C’est passé sur YouTube fin 2014, et vu le nombre de vues sur chaque vidéo, la série n’a pas le dixième du succès qu’elle mérite.


L’équipe derrière ce bijou (que l’on doit au mécénat de Red Bull – je déteste leurs boissons, mais J’AIME CES GENS) a non seulement fait un super taf de recherche / préparation, mais la réalisation est un plaisir. Prises de vue via drones, montage parfait, interviews intéressantes… Le tout dans un format qui ne lasse pas, grâce à son découpage malin.

On découvre 20 ans trop tard les états d’âme d’un Masashi Kageyama qui a créé des oeuvres mythiques pour Sunsoft (genre Gimmick! sur NES), des anecdotes de bureau incroyables, etc. Le tout avec des réactions de musiciens “modernes” qui ont grandi avec ces références.

Au départ, le focus sur la NES est très ’ricain, mais on n’a du mal à leur en vouloir. Ca manque de MSX & co, même si Fatima Al Qadiri rattrape le coup. Fatima qui ? Et boom. Instant Love. Même si le site rame. Ne faite pas genre vous connaissiez, c’est mon canard préféré qui me sauve de la honte.

L’épisode 3 sur Street Fighter II est juste fantastique. Les anecdotes données par la compositrice Yoko Shimomura valent de l’or ! Ne zappez surtout pas les “Hidden Levels” ! Celui-là est tellement parfait

Ooops, stop c’est le drame, je vais me mettre à tout linker pour rien. Rappelez-vous, la playlist en début de post… Un documentaire qui réunit trois de mes thématiques préférées (Japon, musique, JV) avec une telle qualité de traitement, je ne pouvais qu’être fan. Je pense que vous aussi.

5 comments

  1. Au passage, il me semble que j’ai découvert ces vidéos via les suggestions à la fin d’une vidéo toco toco, que tu m’as fait découvrir. La boucle est bouclée.

    J’en rajoute une couche sur Red Bull, que décidément je ne comprends absolument pas. Leur « cœur de business », et ce qui les a fait connaitre, c’est une boisson dont le gout oscille entre le dégueu et l’infâme. Ça plait aux jeunes il paraient… Mais ce qui en fait une boite FANTASTIQUE aujourd’hui est leur travail de mécénat irréprochable et super malin. La Red Bull Music Academy (dont les vids du dessus font parties) par exemple, mais aussi la Formule 1 et moto GP, pour faire le grand écart. En passant par le saut de tous les frissons de Baumgartner. D’ailleurs toutes ces activités secondaire n’en sont plus vraiment, et je serai curieux de voir la part de la boisson dans le chiffre d’affaire.

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